Les services hydrographiques fournissent des informations géographiques fiables sur l’hydrospatiale à une infrastructure de données spatiales maritimes (MSDI), ce qui favorise le développement économique national et l’économie bleue. L’économie bleue d’une nation recouvre divers secteurs d’activité et domaines comme les télécommunications, les levés maritimes, l’hydrographie, les énergies renouvelables marines, la sécurité, l’énergie, l’aquaculture, la pêche et l’exploration minière en mer.
Prise en charge de l’infrastructure de données spatiales maritimes
Quel type de contenu une infrastructure MSDI prend-elle en charge ?
Les infrastructures MSDI supportent l’utilisation de contenu traitant de divers sujets, notamment la bathymétrie, la géologie, l’infrastructure maritime, le milieu marin, les limites et l’océanographie.
En quoi une infrastructure MSDI aide-t-elle la communauté maritime ?
En prêtant leur concours aux infrastructures MSDI nationales, les services hydrographiques abandonnent leur rôle de producteurs de cartes pour devenir des organisations géospatiales qui épaulent une communauté plus étoffée.
Quel est l’avantage ?
Sur le plan national, l’avantage de prendre en charge une infrastructure MSDI est la possibilité de fournir une infrastructure géospatiale dont les composantes de base permettent d’établir un système national réactif qui favorise la prise de décision.
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Accéder à des informations sur l’hydrospatiale et les interpréter
Détection et analyse des changements
Mise à l’échelle des opérations
Favoriser l’économie bleue
Permettre la continuité des activités
Analyse des changements côtiers et littoraux
Les zones côtières et littorales changent rapidement, ce qui pose des problèmes uniques en matière de cartographie. En raison du caractère dynamique de l’environnement, il est essentiel de disposer d’informations fiables et en temps utile pour prendre des décisions avisées et assurer la sauvegarde de la vie humaine et de la propriété. Les autorités géospatiales et de cartographie nationales ont besoin d’informations sûres pour identifier les changements d’origine naturelle et humaine qui ont des répercussions sur les populations locales. Pour permettre l’analyse des changements côtiers et littoraux, il est indispensable de disposer d’une infrastructure géospatiale pour identifier, comprendre et répondre intelligemment. L’utilisation du SIG permet de planifier et d’atténuer les réponses organisées pour une utilisation optimale des ressources locales et nationales.
Mise à l’échelle nationale et gestion en temps réel
Les géographies nationales sont étendues, variées et difficiles à cartographier. Face au changement climatique et aux adaptations économiques et environnementales qu’il impose, les ressources naturelles, la dynamique des populations et l’élévation du niveau de la mer façonnent ces régions. Pour faciliter la cartographie de ces changements, ArcGIS permet aux organisations géospatiales de mettre à l’échelle les opérations en utilisant le cloud (public, sur site et hybride) dans le cadre de la production, des opérations en temps réel, de la planification, de la gestion et des mesures d’atténuation/réponse effectives.
La transformation pour soutenir l’économie bleue
Les organisations hydrographiques et océanographiques sont amenées à abandonner leurs rôles traditionnels, à savoir la collecte et la production de données hydrographiques. Traditionnellement, elles sont considérées comme des dépositaires et des producteurs d’informations géospatiales marines. Ces services spécialisés dans l’hydrospatiale se modernisent par le biais d’une infrastructure MSDI. Ils ne se limitent plus à la production et fournissent des informations qui vont dans le sens de l’économie bleue. Leur action englobe la mise à disposition d’informations dont les détails d’élévation ne s’arrêtent pas au littoral, la gestion des ressources nationales via le cadastre maritime et les zones économiques exclusives de ces services ainsi que l’élaboration de produits de navigation et scientifiques.
Obstacles à la continuité des activités
La limitation des effets des catastrophes sur l’écosystème maritime passe nécessairement par l’utilisation de flux de données géospatiales continus, la réalisation d’analyses à fort impact, la mise en œuvre de l’intelligence artificielle et la dissémination des données et des connaissances de manières efficaces. Des perturbations dans le secteur maritime peuvent avoir des conséquences non négligeables sur les économies locales et mondiales. Ces conséquences touchent le commerce des biens, des services et des matières premières. Il est nécessaire de comprendre les effets des catastrophes sur les lignes d’approvisionnement maritimes pour accroître la résilience des économies maritimes et ainsi accélérer la reprise d’activité. La précision géographique est essentielle dans la détection et la réponse à une catastrophe naturelle ou humaine. Le SIG devrait être utilisé pour soutenir de nombreuses mesures de relance nationale à tous les niveaux de gouvernement :
Évaluer les risques
Évaluer les menaces
Suivre et rester au fait de la situation
Allouer efficacement des ressources
Sensibiliser les populations
Limiter les perturbations
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